André Dumoulin retrace en à peine plus de 200 pages un demi siècle d’histoire de la dissuasion française, avec ses concepts, ses doctrines, ses systèmes d’armes. La dissuasion nucléaire française s’inscrit dans un ultime effort pour préserver son rang de puissance, conserver un outil de souveraineté, c’est-à-dire d’autonomie de décision et d’action. Son histoire, nous rappelle l’auteur, s’inscrit dans une relation complexe avec l’OTAN et avec les partenaires européens de la France au sein de l’Union européenne. Alors que même en France, on s’interroge sur le coût d’une arme dont on ne peut espérer qu’elle restera inutile (mais ne vaudrait-il pas mieux dire « inutilisée » ?), force est de reconnaître que les États européens en voie de démilitarisation accélérée ne devraient pas négliger cette ultime « assurance vie ». « N’aurions-nous pas intérêt à mettre notre dissuasion au service de l’ensemble de l’espace européen, sans restriction aucune, en échange de compensations ? », s’interroge dans sa préface le général Jean Rannou. L’idée n’est pas nouvelle et le débat sur cet avenir européen de la dissuasion nucléaire est difficile. Mais dans ces temps de disette budgétaire et d’anémie de nos forces armées, la réflexion stratégique doit impérativement être conduite à l’échelle européenne, dans un esprit de solidarité et sans le moindre tabou. L’ouvrage porte le numéro ISBN 978-2-33614-004-0.
André Dumoulin retrace en à peine plus de 200 pages un demi siècle d’histoire de la dissuasion française, avec ses concepts, ses doctrines, ses systèmes d’armes. La dissuasion nucléaire française s’inscrit dans un ultime effort pour préserver son rang de puissance, conserver un outil de souveraineté, c’est-à-dire d’autonomie de décision et d’action. Son histoire, nous rappelle l’auteur, s’inscrit dans une relation complexe avec l’OTAN et avec les partenaires européens de la France au sein de l’Union européenne. Alors que même en France, on s’interroge sur le coût d’une arme dont on ne peut espérer qu’elle restera inutile (mais ne vaudrait-il pas mieux dire « inutilisée » ?), force est de reconnaître que les États européens en voie de démilitarisation accélérée ne devraient pas négliger cette ultime « assurance vie ». « N’aurions-nous pas intérêt à mettre notre dissuasion au service de l’ensemble de l’espace européen, sans restriction aucune, en échange de compensations ? », s’interroge dans sa préface le général Jean Rannou. L’idée n’est pas nouvelle et le débat sur cet avenir européen de la dissuasion nucléaire est difficile. Mais dans ces temps de disette budgétaire et d’anémie de nos forces armées, la réflexion stratégique doit impérativement être conduite à l’échelle européenne, dans un esprit de solidarité et sans le moindre tabou. L’ouvrage porte le numéro ISBN 978-2-33614-004-0.