Opérations militaires : entre prise de risque, solidarité, souveraineté et « entrée en premier »
Les opérations militaires en général et les opérations associées à la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD/PSDC) de l’Union européenne ou dans le cadre de l’OTAN ne peuvent être étudiées si l’on ne prend pas en compte, très en amont, quatre critères : la solidarité entre États participants et leurs forces multinationalisées, le poids de la souveraineté et des restrictions associées, la question de la prise de risque et, au final, la capacité d’entrer en premier dans les zones d’intervention.
Ces quatre paramètres politico-stratégiques et psychosociologiques doivent aujourd’hui être examinés en parallèle avant d’être mis en relation. Ils peuvent alors expliquer la posture de telle ou telle capitale, les contraintes politiques, les limites aux engagements et la permanence du mythe du « zéro morts » ou, plus exactement, du « moindre mort ».
Etude réalisée par André Dumoulin