Les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) affichent aujourd'hui une présence accrue sur le continent africain, multipliant leurs relations diplomatiques, économiques et commerciales avec un nombre croissant de pays d'Afrique. Depuis le début des années 2000, les ressources dont regorge ce continent sont de plus en plus convoitées par la Chine et ses partenaires des BRICS qui en ont besoin pour assurer leur propre développement national. Cette quête de sécurisation pour leur approvisionnement en matières premières - produits pétroliers, miniers ou encore agricoles - sur un terrain de jeu longtemps monopolisé par les puissances occidentales peut-elle constituer une nouvelle marge de manoeuvre pour les pays africains ?
Dans ce contexte, ce panel se propose d'analyser les enjeux économiques, politiques et sécuritaires pour l'Afrique de cette « nouvelle » concurrence en matière de sécurisation des ressources.
Il privilégiera à ce titre les contributions s'articulant autour des trois axes de réflexion suivants:
- premièrement, la question de la mise en concurrence des normes industrielles et commerciales produites par les BRICS avec celles produites par les puissances occidentales, et ses conséquences pour les pays africains;
- deuxièmement, la question de l'implication des BRICS en matière d'exploitation des ressources naturelles et les conséquences de leurs investissements en termes structurels, économiques, etc.;
- troisièmement, l'impact plus général de la présence des BRICS sur l'évolution des rapports de force - bilatéraux et régionaux - sur le continent africain, ainsi que sur les relations de l'Afrique avec le reste du monde.
Responsables du panel
Audrey WEERTS (Université de Liège) audrey.weerts@ulg.ac.be
Sophie WINTGENS (OPALC-CERI - Sciences Po Paris et Université de Liège) sophie.wintgens@ulg.ac.be
Jean-Claude MPUTU (Université de Mbandaka, RDC) jcmputu@yahoo.fr
Les personnes intéressées à participer à cet atelier en tant que panéliste sont priées de faire parvenir leur(s) proposition(s) de communication avant le 5 janvier 2015 aux responsables de l'atelier en prenant soin d'indiquer:
• Le nom de l'auteur (ou des auteurs)
• L'affiliation institutionnelle et l'adresse électronique de l'auteur (ou des auteurs)
• Le titre et, en 250 mots, un résumé de la communication.