Interview du professeur Sebastian Santander, "Amérique du Sud: Une vague mondiale de contestation", L'avenir, Mercredi 13 novembre 2019
Une vague de contestation souffle sur l’Amérique latine. Elle est à la fois mondiale et régionale.
La démission et le départ pour le Mexique de l’ancien président, Evo Morales (cf. cicontre), n’a pas (encore) désarmé la contestation populaire en Bolivie. Mais la vague contestataire a démarré bien plus tôt en Amérique latine. Elle est passée par la Colombie, le Chili, le Venezuela ou le Brésil entre autres.
Comment l’expliquer ? « Elle procède de circonstances locales, et d’une grave crise de la représentation politique qui a touché aussi l’Europe, les États-Unis, ou l’Asie, avec les événements qui se déroulent actuellement à Hong Kong », analyse Sebastian Santander, spécialiste de l’Amérique latine au Département de sciences politiques de l’université de Liège (ULg).