Arnaud Zacharie et Sophie Wintgens (dir.), Le décentrage du monde. L’impact des émergents sur la gouvernance mondiale, Lormont/Bruxelles, Éditions Bord de l’Eau, coll. « La Muette », 2018, 215 pages.
LE DÉCENTRAGE DU MONDE PROVOQUÉ PAR LA MONTÉE EN PUISSANCE DES PAYS ÉMERGENTS REPRÉSENTE L’ÉVÉNEMENT LE PLUS MARQUANT DES RELATIONS INTERNATIONALES DE CE DÉBUT DE XXIe SIÈCLE.
La mondialisation a provoqué une redistribution internationale des richesses au profi t de quelques pays émergents du Sud, et plus particulièrement de la Chine et des autres pays émergents d’Asie orientale, qui sont devenus les « ateliers du monde » dans le cadre du nouvel ordre industriel mondial. Parallèlement, les coalitions de pays émergents comme le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) contestent l’ordre économique mondial dominé par les pays occidentaux, alors que les États-Unis du président Trump privilégient la confrontation unilatérale et que l’Union européenne est de plus en plus divisée. Ces rivalités croissantes entre pays émergents et puissances occidentales rendent le système international de plus en plus fragmenté et instable. Elles remettent en cause l’équilibre sur lequel repose le système de gouvernance économique mondiale instauré après la Deuxième Guerre mondiale. Cet ouvrage a pour objectif d’analyser les ressorts de la montée en puissance des pays émergents, en vue de mesurer son impact sur la gouvernance économique mondiale et d’identifi er les pistes pour l’adapter au monde en décentrage.
prix :25€
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Biographies des auteurs:
• Sophie Wintgens est chargée de recherches du F.R.S.-FNRS au Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’Université libre de Bruxelles. Elle est également maître de conférences au Département de Science politique de l’Université de Liège (ULiège) et chercheuse associée au Center for International Relations Studies (Cefir). Elle a notamment co-publié l’ouvrage Acteurs émergents. Perspectives pour la gouvernance mondiale (2013).
• Arnaud Zacharie est secrétaire général du Centre national de coopération au développement. Il enseigne également à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et à l’Université de Liège (ULiège), ainsi qu’à la Haute École de Bruxelles et à la Haute Ecole de la Province de Liège. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la mondialisation et le développement, dont Le nouveau désordre international et les raisons d’en sortir (2005), Mondialisation : qui gagne et qui perd (2013) et La nouvelle géographie du développement (2016).